Au lendemain du
mois de septembre 2015 dont le 7è jour était l’ouverture officielle des
portes des établissements scolaires en R.D. Congo; à Goma, la notion des droits et devoirs des élèves
comme des enseignants, reste pour ceux-ci une dont l’on ne peut se défaire.
Le fonctionnement d’un établissement
scolaire est certes, en principe régit par un règlement d’ordre intérieur.
Voilà ce qui règle et détermine les comportements des élèves et personnels au
sein des écoles, estime Joël KOKO
ZIHINDULA, élève à l’institut Mwanga.
Amandine MAYOGI, élève au CS MAMAMULEZI
reconnait que le non respect de ces règles, qui ne sont alors que des droits et
devoirs n’amènerait qu’à des sentions. Avec l’idée que les droits pour les
élèves sont des devoirs pour les enseignants
et les devoirs de ceux-ci, des droits pour les
élèves, souligne-t-elle.
Si la notion des droits et devoirs, des
élèves et des enseignants occupent le plus fort de l’enseignement au sein de
certaines écoles de la ville de Goma, elle reste paralytique dans une bonne
partie des écoles.
« En matière des droits des élèves, disons que quelque chose cloche dans notre école.
Certains enseignants se complaisent, par exemple, à infliger aux élèves des très lourdes peines en guise de punition, qui ne paraissent nulle dans le règlement d’ordre intérieur. »
Alain RUBENGA, Institut FARAJA
Richard KALOS, élève à
l’institut METANOIA déplore l’attitude du lion avec son veto
dans la foret qui se dénote souvent au
sein de son école : « je n’encourage
pas la non prise en compte de l’opinion des élèves lors de la prise des
décisions et de l’élaboration des lois
qui les régissent pourtant ».
Pour MANAMAVUNA Debring, enseignant et DD à
l’institut Metanoia, certains élèves,
très souvent en conflits avec le règlement scolaire, savent dire n’importe quoi pour tout
simplement se plaindre. « Je vous
informe que les règlements scolaires, tels
qu’établis chaque année scolaire dans notre école, sont dans un premier
temps l’œuvre des élèves. A chaque fin d’année scolaire, ils conçoivent et
élaborent des textes qu’ils nous proposent.
Approuvés et enrichis, ces textes prennent l’appellation des règlements
d’ordre intérieur chez nous. », Réagissant aux accusations d’élèves.
Joints, Alain CUMA, enseignant au Complexe
Scolaire Mama Mulezi répond à ces irrégularités en ce terme : « élèves et enseignants n’ont
pas à agir par complaisance, moins encore par sentiment. Il ya de textes, des
règles, … En principe, l’on agirait que conformément à ces règles.»
Il souligne avec force le droit de l’élève
congolais et Gomatraciens à un enseignement de qualité et fustige l’état de délabrement des certaines écoles de la
place : « Dans ces écoles, en
effet, les infrastructures sont dégradés voir insuffisantes, l’on y parle moins de la qualification des personnels
enseignants et des matériels didactiques. y a-t-il des critères pour agréer une
école dans le quartier KASIKA (un
des plus reculés de la ville ?) ?
Par Arsène NTAMUSIGE et Flavien MUHIMA